Le manque pour alimenter le désir.
La compassion pour effacer la
haine.
La colère pour interrompre la
dépression.
L’empathie pour déséquilibrer
l’indifférence.
La naïveté comme antidote au cynisme.
La naissance pour faire sourire
la vieillesse.
L’ennui pour atténuer
l’excitation.
La pluie pour faire briller le
macadam.
Le silence pour moduler la voix.
La sexualité comme essence de la vie.
Les larmes pour laver ses peines.
La misère pour apprécier la
simplicité.
La noirceur pour nuancer la
clarté.
Le risque pour sortir de la
torpeur.
Les mots comme support à l’existence.
Le Soi pour accueillir l’Autre.
La fleur pour produire le fruit.
L’humilité pour dessiller la
fatuité.
Le vide pour déshabiller le trop
plein.
La peur comme moteur au courage.
L'émerveillement pour
contrecarrer la déception.
L'action pour enrayer la
procrastination.
La création pour défier la mort.
Le Non pour savourer le Oui.
L’art comme raison de vivre.
La pensée pour étayer le doute.
L’encre pour graver les mots et
la peau.
L’effort pour couronner le tout.
La candeur pour retrouver
l’innocence.
Le mouvement comme précurseur d’allégresse.
La générosité pour fortifier
l’âme.
L’ouverture pour inventer des
champs libres.
L'amour...
L’amour…
L’amour…
mais où s'est-il évanoui,
celui-là?
Il s'est évanoui dans mes bras
Quand je lui ai murmuré
Lèvres sur lobes
À quel point il m'était cher...
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