Le temps court
À la surface de la peau
Y tisse les transes lucides
De la vie
Et sur les chemins sinueux
De son apothéose
Il trace en parallèle
L'inexorable avancée
De l'apoptose
La mort nous suspend au vide
Dès notre premier soupir
Et nous tient en haleine
Jusqu'à l'avant-dernier
Arrive alors l'amant de l'âme
Qui d'un battement d'ailes
Souffle le flambeau
Avant de s'éclipser
Sans un adieu
Il faut souffrir
De longs détours
Avant que ne survienne
Le calme
Étincelle
Pressentant l'esprit
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