samedi 5 février 2011
Gloire
Ce soir, j'ai la nostalgie des nuits du Cargo, quand il arrivait qu'un parfait inconnu me demande respectueusement la permission d'embrasser mon long cou. Nuits de gloire comme celle où, contre toute attente, celui que j'avais aperçu, dans une cuisine de la rue Ontario, était venu me rejoindre pour me demander s'il pouvait venir dormir chez moi. Peut-être avait-il décidé de m'adopter lui aussi, comme les chatons noirs de cet appartement. Oui, c'est sans doute pour cette raison qu'il m'avait remarquée, car j'étais restée à l'écart, bien calée dans un sofa, avec tous ces chatons blottis contre moi. C'était un drôle d'endroit que cet appartement. Je soupçonnais même qu'il était hanté, car je ne pouvais monter au 2e étage — de mauvaises vibrations me faisant rebrousser chemin.
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