dimanche 28 avril 2013

Contre-addictions

Je ne voulais plus écrire des choses tristes. Alors, j'ai cessé d'écrire pendant un certain temps. J'ai attendu le retour de la légèreté en semant des espoirs ici et là, dans des saillies de silence. Puis, je me suis surprise à sourire malgré les larmes de destruction massive. Malgré le fait que je n'arrive pas à renoncer au désir, même s'il s'est absenté, même si je l'évite de peur de céder aux mêmes manques qui l'alimentent, aux mêmes manquements, aux mêmes mensonges qui le prolongent et le protègent. Suis-je vraiment incapable d'aimer, de sourire et de jouir de la vie? Suis-je si irréparable? Puis-je renoncer à chercher de/dans l'autre ce qu'il faudrait que je m'offre à moi?

Ce que ce n'est pas

Ce n'est pas de l'urgence.
C'est une fuite en avant.
Ne pas déposer
Ni se déposer.
Rester dans l'absconse
Absence de vide
S'y complaire
Sans fin et sans finesse
Je ne veux pas
De ce silence
De peur qu'il ne dure

samedi 13 avril 2013

It takes one to know one

Spurs of red and ties that bind
Leave a trace of what's behind
Move elswhere so you will find
That to which you’re usually blind

Écrire un tant soit peu

Pressée par le temps
Alors qu'il faudrait attendre un peu
Que les mots se déposent
Micromètre par micromètre
dans l'encre ou dans l'ancre
Sur la feuille ou l'écran
Écrins des mots qui se livrent
Se lèvent et se glissent
Entre mon âme et mes mains