Mes rêves me tuent
M'écorchent
Et m'abandonnent
Dans la nudité des mots

Caresse

Sa main gauche adroite
À l'effleure de la peau
Tient le cœur en émoi

Coeur mathématique

Ton coeur bat
À rythmes éthiques
Variables

Ton regard suit
Je ne sais quelle tangente
Vers ses courbes

Et toi, bel étalon
De démesure
Tu frises les frontières

Tu me laisses en plan
Sur une perspective
Cavalière

Je te quitte
En tous points
Et pars

Crever l'abîme
Le cœur en abscisse
L'âme désordonnée

Je tends vers l'infini
Atteinte d'un mal
Asymptotique

Mon amour s'est usé
Aux cathètes de nos corps
Tendus vers l'apothème

D'étreintes
Improbables
Alitées

De cette relation de variation nulle
Il ne reste
Qu'un vecteur de silence

Naïveté

La naïveté n'est jamais risible. Elle est souvent le sourire de la liberté.

Chairs crues et autres vulgarités

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Cryptophanie 100113

Tout (en amour ou ailleurs) est dans la manière et, souvent, dans l'autre manière...

Le silence forme les mots.

Contrition

Texte sacrifié