Quel pavillon ai-je encore hissé au mât de ta caravelle?
Peu ou proue, je m'invente un nom
Pour exister
Pour échapper quelque temps à la solitude qui crie
Dans chacun de mes regards
Je suis de glace
Fondante et flottante
Et ne laisse paraître que le paraître
Espérant ainsi écorcher ta cornée
La couler, m'y couler,
Y être
Enveloppée d'audace
Et soutenue dans la chute douce aux battements fauves
Qui laissera dans ses sillons
De vagues espoirs
Alors que tout est sur le point de sombrer,
Ton sourire interrompt ma peur fugace
Rien n'est grave ou aigu
Dans l'abandon des attentes
Tout est mauve sur les flots tendres
De ta voix
Je m'y love et je t’aime
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